Tchouang-tseu ou Zhuangzi est un penseur et philosophe chinois du IVe siècle av. J.-C. à qui l'on attribue la paternité d'un texte essentiel du taoïsme appelé de son nom – le Zhangzi – ou le « Classique véritable de Nanhua » , aussi nommé le « Classique véritable du Sud de la Chine ».
Le Zhuāngzǐ contient de nombreuses paraboles courtes souvent teintées d’humour, dont la notoriété dans la culture chinoise s’étend largement au-delà des cercles taoïstes ou lettrés, et qui sont à l’origine de proverbes. Certaines sont mondialement connues, comme le rêve du papillon qui pose la question de la nature profonde de la réalité et fait écho à certains développements des écoles mystiques indiennes .
On présente traditionnellement Zhuāng Zhōu comme un successeur de Laozi . Cependant, certains chercheurs n'hésitent pas aujourd'hui à affirmer l'antériorité du Zhuāngzǐ. Le terme dao y apparait en effet moins fréquemment que chez Confucius ou Mencius , et on n’y trouve aucune référence à Laozi ni à son texte. « Zhuangzi ignorait qu’il était taoïste. », dira même A. C. Graham.
Les différents courants représentés dans l'ouvrage ont en tout cas en commun l'opposition aux confucéens, la promotion de l’ individualisme et d'un certain anarchisme.
Tchouang Tseu prône une vie simple, basée sur le Dao dont le concept central peut être défini comme le cours naturel et spontané des choses . Zhuangzi se moque de l'Homme, seul être à tenter de se détacher du Dao en imposant son action et son discours.
Or, toutes les tentatives pour discourir sur la réalité visant à acquérir les bases de la connaissance fondatrice de l'action sont vaines, car le discours ne fait qu'opérer des découpages partisans de cette réalité..
La question posée est donc : si le discours n'est pas un instrument approprié permettant d'acquérir des connaissances certaines, que reste-t-il à l'Homme et comment doit-il envisager sa position dans l'univers ? La réponse se situe dans le non-agir qui, loin d'être synonyme d'indolence, de passivité ou de repli, définit l'action en tant qu'elle est conforme à la nature des choses et des êtres.
L'Homme est ainsi invité à se débarrasser de son égocentrisme et de sa volonté de plier la réalité à ses fantasmes. Le « Wu » se traduit par le « dépouillement », plus que de « vide ». Le non-agir permet l'action, à l'image de l'immobilité de l'essieu qui conditionne le mouvement de la roue.
La philosophie du Zhuāngzǐ a été souvent qualifiée au XXè siècle de scepticisme< /b>, de perspectivisme ou de relativisme .
Voici un livre qui a marqué notre temps, et suscité nombre d’ouvrages et de commentaires.
L'œuvre de Tchouang-tseu fascine tous ceux qui désirent en savoir plus sur le Tao que ce que nous en dit le Lao-tseu . Cette œuvre complète de Tchouang-tseu permet de découvrir l’un des plus grands philosophes , un écrivain parmi les brillants et poétiques de la Chine . Pourvu des textes capitaux, tout lecteur pourra s'initier à l'une des plus riches de sens sous l'apparent non-sens.
Citation :
" Qui s’attache, n’est pas bienveillant. Qui choisit le moment, n’est pas sage. Qui ne sait que pertes et profits sont corrélatifs, n’est pas un homme de bien. Qui agit par renom et se perd, n’est pas un gentilhomme ".
Ce livre, parfaitement mis en pages pour une lecture sur liseuse électronique et au format Kindle comporte une table des matières dynamique .
Naviguez par simple clic au travers d'un texte aéré et plongez-vous avec facilité et confort dans la lecture de l'oeuvre de Tchoang-tzeu
Language
French
Pages
231
Format
Kindle Edition
Release
July 10, 2015
Oeuvre complète de Tchouang-Tseu (annoté): Sagesse Taoïste (French Edition)
Tchouang-tseu ou Zhuangzi est un penseur et philosophe chinois du IVe siècle av. J.-C. à qui l'on attribue la paternité d'un texte essentiel du taoïsme appelé de son nom – le Zhangzi – ou le « Classique véritable de Nanhua » , aussi nommé le « Classique véritable du Sud de la Chine ».
Le Zhuāngzǐ contient de nombreuses paraboles courtes souvent teintées d’humour, dont la notoriété dans la culture chinoise s’étend largement au-delà des cercles taoïstes ou lettrés, et qui sont à l’origine de proverbes. Certaines sont mondialement connues, comme le rêve du papillon qui pose la question de la nature profonde de la réalité et fait écho à certains développements des écoles mystiques indiennes .
On présente traditionnellement Zhuāng Zhōu comme un successeur de Laozi . Cependant, certains chercheurs n'hésitent pas aujourd'hui à affirmer l'antériorité du Zhuāngzǐ. Le terme dao y apparait en effet moins fréquemment que chez Confucius ou Mencius , et on n’y trouve aucune référence à Laozi ni à son texte. « Zhuangzi ignorait qu’il était taoïste. », dira même A. C. Graham.
Les différents courants représentés dans l'ouvrage ont en tout cas en commun l'opposition aux confucéens, la promotion de l’ individualisme et d'un certain anarchisme.
Tchouang Tseu prône une vie simple, basée sur le Dao dont le concept central peut être défini comme le cours naturel et spontané des choses . Zhuangzi se moque de l'Homme, seul être à tenter de se détacher du Dao en imposant son action et son discours.
Or, toutes les tentatives pour discourir sur la réalité visant à acquérir les bases de la connaissance fondatrice de l'action sont vaines, car le discours ne fait qu'opérer des découpages partisans de cette réalité..
La question posée est donc : si le discours n'est pas un instrument approprié permettant d'acquérir des connaissances certaines, que reste-t-il à l'Homme et comment doit-il envisager sa position dans l'univers ? La réponse se situe dans le non-agir qui, loin d'être synonyme d'indolence, de passivité ou de repli, définit l'action en tant qu'elle est conforme à la nature des choses et des êtres.
L'Homme est ainsi invité à se débarrasser de son égocentrisme et de sa volonté de plier la réalité à ses fantasmes. Le « Wu » se traduit par le « dépouillement », plus que de « vide ». Le non-agir permet l'action, à l'image de l'immobilité de l'essieu qui conditionne le mouvement de la roue.
La philosophie du Zhuāngzǐ a été souvent qualifiée au XXè siècle de scepticisme< /b>, de perspectivisme ou de relativisme .
Voici un livre qui a marqué notre temps, et suscité nombre d’ouvrages et de commentaires.
L'œuvre de Tchouang-tseu fascine tous ceux qui désirent en savoir plus sur le Tao que ce que nous en dit le Lao-tseu . Cette œuvre complète de Tchouang-tseu permet de découvrir l’un des plus grands philosophes , un écrivain parmi les brillants et poétiques de la Chine . Pourvu des textes capitaux, tout lecteur pourra s'initier à l'une des plus riches de sens sous l'apparent non-sens.
Citation :
" Qui s’attache, n’est pas bienveillant. Qui choisit le moment, n’est pas sage. Qui ne sait que pertes et profits sont corrélatifs, n’est pas un homme de bien. Qui agit par renom et se perd, n’est pas un gentilhomme ".
Ce livre, parfaitement mis en pages pour une lecture sur liseuse électronique et au format Kindle comporte une table des matières dynamique .
Naviguez par simple clic au travers d'un texte aéré et plongez-vous avec facilité et confort dans la lecture de l'oeuvre de Tchoang-tzeu