Le quatrième numéro de la revue de réflexion critique animée par le Syndicat de la magistrature. À l'heure où le silence entourant les violences sexuelles se brise peu à peu, ce nouveau numéro de Délibérée se penche sur les liens qu'entretiennent le système judiciaire et le sexe. Comment la justice appréhende-t-elle les hommes et les femmes ? Existe-t-il une neutralité ? Les stéréotypes qui traversent notre société parcourent-ils aussi le droit ? Et comment accompagner des évolutions sociales sans trahir les textes ?
En explorant les archives judicaires, on découvre que s'expriment bien souvent dans le système judiciaire des préjugés sexistes, homophobes et transphobes. Les femmes traduites en justice sont interrogées non seulement sur les activités qui les conduisent à être mises en accusation, mais aussi sur leur intimité. La question de la moralité et de la sexualité des femmes apparaît omniprésente, sans équivalent pour les hommes.
Au détour d'une enquête ethnographique menée dans des juridictions pour enfants, se dévoile également comment le traitement différentiel entre les filles et les garçons dont ils font l'objet dans la société se reproduit au sein de l'institution judiciaire.
Ce numéro de Délibérée interroge donc la permanence des représentations genrées dans la société, dont le droit porte la trace. Ce regard critique porté par des spécialistes est nécessaire pour comprendre les biais de notre justice et lui offrir des outils de réflexion.
Le quatrième numéro de la revue de réflexion critique animée par le Syndicat de la magistrature. À l'heure où le silence entourant les violences sexuelles se brise peu à peu, ce nouveau numéro de Délibérée se penche sur les liens qu'entretiennent le système judiciaire et le sexe. Comment la justice appréhende-t-elle les hommes et les femmes ? Existe-t-il une neutralité ? Les stéréotypes qui traversent notre société parcourent-ils aussi le droit ? Et comment accompagner des évolutions sociales sans trahir les textes ?
En explorant les archives judicaires, on découvre que s'expriment bien souvent dans le système judiciaire des préjugés sexistes, homophobes et transphobes. Les femmes traduites en justice sont interrogées non seulement sur les activités qui les conduisent à être mises en accusation, mais aussi sur leur intimité. La question de la moralité et de la sexualité des femmes apparaît omniprésente, sans équivalent pour les hommes.
Au détour d'une enquête ethnographique menée dans des juridictions pour enfants, se dévoile également comment le traitement différentiel entre les filles et les garçons dont ils font l'objet dans la société se reproduit au sein de l'institution judiciaire.
Ce numéro de Délibérée interroge donc la permanence des représentations genrées dans la société, dont le droit porte la trace. Ce regard critique porté par des spécialistes est nécessaire pour comprendre les biais de notre justice et lui offrir des outils de réflexion.