La justice est-elle une affaire trop sérieuse pour être confiée à ses seuls professionnels ? Les critiques en place publique, quelle que soit leur justesse, sont légion mais l'idée que la justice serait incritiquable demeure. Délibérée a décidé de s'arrêter sur cette apparente contradiction : peut-on, au juste, critiquer la justice ? Poser cette question, éminemment politique, c'est faire le constat d'un problème : celui d'une justice qui peine décidément à trouver sa juste place dans la Cité. La justice est-elle une affaire trop sérieuse pour être confiée à ses seuls professionnels ? En tout cas, les critiques en place publique, quelle que soit leur justesse, sont légion. Ce qui n'empêche pas d'entendre régulièrement que la justice serait incritiquable. Pour son premier dossier, Délibérée a décidé de s'arrêter sur cette apparente contradiction en posant frontalement la question : peut-on, au juste, critiquer la justice ? Non pas pour nier l'évidence des contestations dont elle fait l'objet, encore moins pour se joindre au chœur ridicule de ceux qui passent leur temps à dire partout qu'on ne peut plus rien dire nulle part, mais pour interroger la fonction, réelle et perçue, de la justice au sein de notre société.
Pour saisir la justice en actes, on trouvera aussi dans ce numéro 1 des contributions sur le juge aux affaires familiales , le dispositif sous-utilisé de suspension de peine pour raison médicale ou encore la bataille judiciaire contre les contrôles d'identité au faciès. On lira également le témoignage du président d'une association de victimes des attentats du 13-Novembre, un entretien avec l'écrivain Ivan Jablonka ou encore le récit de la destruction de l'État de droit en Turquie.
Le numéro s'ouvre sur une " carte blanche " de Jean-Marie Delarue, haut fonctionnaire, pour en finir avec la fureur sécuritaire.
La justice est-elle une affaire trop sérieuse pour être confiée à ses seuls professionnels ? Les critiques en place publique, quelle que soit leur justesse, sont légion mais l'idée que la justice serait incritiquable demeure. Délibérée a décidé de s'arrêter sur cette apparente contradiction : peut-on, au juste, critiquer la justice ? Poser cette question, éminemment politique, c'est faire le constat d'un problème : celui d'une justice qui peine décidément à trouver sa juste place dans la Cité. La justice est-elle une affaire trop sérieuse pour être confiée à ses seuls professionnels ? En tout cas, les critiques en place publique, quelle que soit leur justesse, sont légion. Ce qui n'empêche pas d'entendre régulièrement que la justice serait incritiquable. Pour son premier dossier, Délibérée a décidé de s'arrêter sur cette apparente contradiction en posant frontalement la question : peut-on, au juste, critiquer la justice ? Non pas pour nier l'évidence des contestations dont elle fait l'objet, encore moins pour se joindre au chœur ridicule de ceux qui passent leur temps à dire partout qu'on ne peut plus rien dire nulle part, mais pour interroger la fonction, réelle et perçue, de la justice au sein de notre société.
Pour saisir la justice en actes, on trouvera aussi dans ce numéro 1 des contributions sur le juge aux affaires familiales , le dispositif sous-utilisé de suspension de peine pour raison médicale ou encore la bataille judiciaire contre les contrôles d'identité au faciès. On lira également le témoignage du président d'une association de victimes des attentats du 13-Novembre, un entretien avec l'écrivain Ivan Jablonka ou encore le récit de la destruction de l'État de droit en Turquie.
Le numéro s'ouvre sur une " carte blanche " de Jean-Marie Delarue, haut fonctionnaire, pour en finir avec la fureur sécuritaire.