Petites pièces désabusées constitue une géographie réelle et fictive, marquée par des situations qui donnent lieu à notre désolation quotidienne. Non sans humour, une voix narrative se déploie à travers différents récits qui sont rarement en lien avec les grands sujets de l’histoire souvent considérés comme transcendants. Ainsi, nous nous confrontons à des situations apparemment anecdotiques qui bloquent nos vies et nous empêchent d’être en osmose avec nos désirs. C’est alors que commence le drame de notre solitude. Le style de ces récits, qui fonctionnent pour la plupart à partir d’une voix intérieure, nous renvoie à une sorte d’Intranquillité, d’agitation calme en surface. Les personnages affrontent leurs fantômes, leurs contradictions, et aussi les pièges de leur propre parole. La réalité, hostile, nous interroge inlassablement sur nous-mêmes et nos représentations, faisant de nous des petites marionnettes. L’ironie est une clef essentielle pour lire cette mosaïque de textes entrelacés et entendre le murmure des voix qu’ils abritent. Des textes à déplier donc, pour y retrouver des êtres incomplets, insatisfaits et fragiles face à la brièveté du temps. L’horizon n’est sans doute pas si infini que l’on veut bien nous le faire croire.
Petites pièces désabusées constitue une géographie réelle et fictive, marquée par des situations qui donnent lieu à notre désolation quotidienne. Non sans humour, une voix narrative se déploie à travers différents récits qui sont rarement en lien avec les grands sujets de l’histoire souvent considérés comme transcendants. Ainsi, nous nous confrontons à des situations apparemment anecdotiques qui bloquent nos vies et nous empêchent d’être en osmose avec nos désirs. C’est alors que commence le drame de notre solitude. Le style de ces récits, qui fonctionnent pour la plupart à partir d’une voix intérieure, nous renvoie à une sorte d’Intranquillité, d’agitation calme en surface. Les personnages affrontent leurs fantômes, leurs contradictions, et aussi les pièges de leur propre parole. La réalité, hostile, nous interroge inlassablement sur nous-mêmes et nos représentations, faisant de nous des petites marionnettes. L’ironie est une clef essentielle pour lire cette mosaïque de textes entrelacés et entendre le murmure des voix qu’ils abritent. Des textes à déplier donc, pour y retrouver des êtres incomplets, insatisfaits et fragiles face à la brièveté du temps. L’horizon n’est sans doute pas si infini que l’on veut bien nous le faire croire.