Les Chiffonniers est le texte d’une aube éternelle qui ne mène nulle part. Une pièce sombre sur la condition humaine, sur l’horreur. Une famille de chiffonniers assiste à la désintégration de son existence, enfermée dans un monde à peine visible aux yeux de ceux qui n’y vivent pas. Il semblerait que leur seule salvation soit personnelle, là où le néolibéralisme triomphe au milieu de l’accumulation des déchets que l’humanité accumule les uns sous les autres. En outre, l’imminence d’un mal plus grand pointe son nez et va provoquer l’émergence d’une autre scène qui érode son propre noyau : l’idée d’une mère qui tente de sauver son enfant, dont l’existence n’est pas même certaine, au milieu de rien. Le texte nous plonge au cœur d’une fantasmagorie contemporaine, de la folie. La première image de la douleur, du manque , se double d’une deuxième image où ces êtres misérables jouent une performance, une comédie aussi, à eux-mêmes, telles des marionnettes. L’enfant n’y est qu’un poupon façonnant une tragédie où la conscience d’une destinée est vaine. La langue, abjecte et inutile, égrenée par un rythme de fanfare, essaie de nous dire le sentiment ineffable de vies minuscules.
Les Chiffonniers est le texte d’une aube éternelle qui ne mène nulle part. Une pièce sombre sur la condition humaine, sur l’horreur. Une famille de chiffonniers assiste à la désintégration de son existence, enfermée dans un monde à peine visible aux yeux de ceux qui n’y vivent pas. Il semblerait que leur seule salvation soit personnelle, là où le néolibéralisme triomphe au milieu de l’accumulation des déchets que l’humanité accumule les uns sous les autres. En outre, l’imminence d’un mal plus grand pointe son nez et va provoquer l’émergence d’une autre scène qui érode son propre noyau : l’idée d’une mère qui tente de sauver son enfant, dont l’existence n’est pas même certaine, au milieu de rien. Le texte nous plonge au cœur d’une fantasmagorie contemporaine, de la folie. La première image de la douleur, du manque , se double d’une deuxième image où ces êtres misérables jouent une performance, une comédie aussi, à eux-mêmes, telles des marionnettes. L’enfant n’y est qu’un poupon façonnant une tragédie où la conscience d’une destinée est vaine. La langue, abjecte et inutile, égrenée par un rythme de fanfare, essaie de nous dire le sentiment ineffable de vies minuscules.