La Face B de la matière est un texte sur l’anarchie sous forme de documentaire scénique, où la rhétorique n’est qu’une métaphore de l’échec. L’anarchie comme politique et comme caprice de la matière dans le corps, l’anarchie du premier acteur de tous les temps : Lucifer.
C’est un récit de la dévoration des êtres entre eux et aussi de leur formidable capacité à détruire toutes les espèces vivantes. C’est une fable sur la vengeance de tout ce que les humains tuent pour qu’existent l’imagination et la fiction.Il y est question d’une meurtrière à qui l’on transplante le cœur d’un ours polaire et qui part faire un road trip d’hôtel en hôtel, composant ainsi un opéra à l’intrigue simple et classique : un requin tombe amoureux d’une requine qui le repousse. Le requin lui apporte alors un petit bouquet de touristes ensanglantés en provenance d’une plage et chante tragiquement son amour. Enfin, c’est un récit sur ce que nous engloutissons et ce que nous recrachons, de la matière et des mots, pour combler le néant qui nous forme. La salle de théâtre où se joue la pièce devient alors l’un des protagonistes, un vide ancestral que les femmes et les hommes essaient sans cesse d’emplir.
La Face B de la matière est un texte sur l’anarchie sous forme de documentaire scénique, où la rhétorique n’est qu’une métaphore de l’échec. L’anarchie comme politique et comme caprice de la matière dans le corps, l’anarchie du premier acteur de tous les temps : Lucifer.
C’est un récit de la dévoration des êtres entre eux et aussi de leur formidable capacité à détruire toutes les espèces vivantes. C’est une fable sur la vengeance de tout ce que les humains tuent pour qu’existent l’imagination et la fiction.Il y est question d’une meurtrière à qui l’on transplante le cœur d’un ours polaire et qui part faire un road trip d’hôtel en hôtel, composant ainsi un opéra à l’intrigue simple et classique : un requin tombe amoureux d’une requine qui le repousse. Le requin lui apporte alors un petit bouquet de touristes ensanglantés en provenance d’une plage et chante tragiquement son amour. Enfin, c’est un récit sur ce que nous engloutissons et ce que nous recrachons, de la matière et des mots, pour combler le néant qui nous forme. La salle de théâtre où se joue la pièce devient alors l’un des protagonistes, un vide ancestral que les femmes et les hommes essaient sans cesse d’emplir.