Le Liban est habituellement présenté comme une mosaïque. La
vie publique y est fondée sur la reconnaissance de 18 confessions,
mais la gestion du pays sur une base confessionnelle a montré
ses limites. Pour éviter les guerres civiles et intestines, pour lutter
contre la corruption, pour moderniser les droits personnels, pour
rénover la chose publique..., il est temps d'édifier l'État autour du
citoyen.
Ce recueil de textes salubres et salutaires remet en question
cette répartition confessionnelle et renoue avec la littérature qui
témoigne, dénonce et milite.
Raconter d'autres communautés, celles des laissés-pourcompte
de ce système légal, confirme que le Liban ne peut être
réduit à 18 entités, ni par sa richesse, ni par sa souffrance, ni par
ses aspirations. Il est infiniment davantage.
Florilège rafraîchissant, cet ouvrage est indubitablement
représentatif de ce qu'est le Liban aujourd'hui. Les auteurs
abordent sans détour, ni tabou, parfois même avec beaucoup
d'humour les questions cruciales et les défis que les Libanais
doivent relever ensemble. Le pays des Cèdres est exactement
à l'image de ces récits, surprenant, émouvant, parfois étrange et
paradoxal, mais il s'avère surtout pluriel tout en étant un, multiple
tout en étant unique !
Les contributeurs appartiennent à la société civile et y exercent
divers métiers. Certains sont aussi des écrivains reconnus, et cela
semble faire sens pour ce projet où les regards croisés des uns et
des autres s'enrichissent, et où l'on donne aussi la parole à ceux
qui ne la prennent pas souvent.
Le Liban est habituellement présenté comme une mosaïque. La
vie publique y est fondée sur la reconnaissance de 18 confessions,
mais la gestion du pays sur une base confessionnelle a montré
ses limites. Pour éviter les guerres civiles et intestines, pour lutter
contre la corruption, pour moderniser les droits personnels, pour
rénover la chose publique..., il est temps d'édifier l'État autour du
citoyen.
Ce recueil de textes salubres et salutaires remet en question
cette répartition confessionnelle et renoue avec la littérature qui
témoigne, dénonce et milite.
Raconter d'autres communautés, celles des laissés-pourcompte
de ce système légal, confirme que le Liban ne peut être
réduit à 18 entités, ni par sa richesse, ni par sa souffrance, ni par
ses aspirations. Il est infiniment davantage.
Florilège rafraîchissant, cet ouvrage est indubitablement
représentatif de ce qu'est le Liban aujourd'hui. Les auteurs
abordent sans détour, ni tabou, parfois même avec beaucoup
d'humour les questions cruciales et les défis que les Libanais
doivent relever ensemble. Le pays des Cèdres est exactement
à l'image de ces récits, surprenant, émouvant, parfois étrange et
paradoxal, mais il s'avère surtout pluriel tout en étant un, multiple
tout en étant unique !
Les contributeurs appartiennent à la société civile et y exercent
divers métiers. Certains sont aussi des écrivains reconnus, et cela
semble faire sens pour ce projet où les regards croisés des uns et
des autres s'enrichissent, et où l'on donne aussi la parole à ceux
qui ne la prennent pas souvent.