L'histoire du mouvement sectaire protestant révolutionnaire des anabaptistes de Münster est une histoire vraie, peu connue, mais très riche de sens. Elle se passe dans l'Allemagne de 1493 à 1536, à l'époque de Luther, d'Erasme et de Dürer.
Souvent qualifiés de proto-communistes, les anabaptistes de Münster ont développé une idéologie de la révolution étonnamment moderne, qui trouve de troublantes similitudes avec plusieurs idéologies de notre XXe siècle.
Dans l'ivresse de leur action, les anabaptistes ont cru toucher de près le faîte de la victoire politique. Mais tout, très vite, s'est précipité vers l'échec, et les anabaptistes furent abandonnés puis trompés par leurs premiers compagnons de route, les luthériens.
L'Histoire consacra, comme on le sait, les luthériens. En retenant les noms de Luther et de Melanchthon aux dépens de ceux de Joss Fritz, Thomas Müntzer ou Jan van Leiden, l'Histoire a donné raison aux révolutionnaires qui ont su se détourner de l'option radicale, trouvant plus judicieux de pactiser avec les forces politiques dominantes. La véritable défaite politique fut subie par les anabaptistes, anéantis pour ne jamais avoir fléchi, ni accepté la moindre concession.
L'histoire du mouvement sectaire protestant révolutionnaire des anabaptistes de Münster est une histoire vraie, peu connue, mais très riche de sens. Elle se passe dans l'Allemagne de 1493 à 1536, à l'époque de Luther, d'Erasme et de Dürer.
Souvent qualifiés de proto-communistes, les anabaptistes de Münster ont développé une idéologie de la révolution étonnamment moderne, qui trouve de troublantes similitudes avec plusieurs idéologies de notre XXe siècle.
Dans l'ivresse de leur action, les anabaptistes ont cru toucher de près le faîte de la victoire politique. Mais tout, très vite, s'est précipité vers l'échec, et les anabaptistes furent abandonnés puis trompés par leurs premiers compagnons de route, les luthériens.
L'Histoire consacra, comme on le sait, les luthériens. En retenant les noms de Luther et de Melanchthon aux dépens de ceux de Joss Fritz, Thomas Müntzer ou Jan van Leiden, l'Histoire a donné raison aux révolutionnaires qui ont su se détourner de l'option radicale, trouvant plus judicieux de pactiser avec les forces politiques dominantes. La véritable défaite politique fut subie par les anabaptistes, anéantis pour ne jamais avoir fléchi, ni accepté la moindre concession.