La Femme Canon, première bande-dessinée d’Albertine scénarisée par Germano Zullo, raconte une histoire d’amour archétypale. Dans la métaphore de la passion qui ne se renouvelle pas, l’homme et la femme canon vont de village en village et font griller la poudre au grand ébahissement des badauds. A chaque envol, le spectacle se réitère avec emphase, l’argent afflue et la femme canon est projetée à des kilomètres à la ronde. Chaque soir, alors qu’elle rentre à pied jusqu’à la caravane, son homme l’attend amoureusement et lui mitonne un plat de spaghetti pomodoro. Au mur, une photo est accrochée : la femme canon rougit d’émotion, le bonheur semble fait pour durer.
Un soir de fête populaire, alors qu’un nouveau couple est en train de se former non loin de leur caravane, la femme canon demande à son homme : « Demain, tu mettras moins de poudre dans le canon. D’accord ? ».
Le lendemain , la femme canon ne revient pas. Son costume de spectacle gît quelque part dans la forêt sous le regard houleux d’un hibou. Pour l’homme commence l’expérience de la solitude, de l’absence, de l’incompréhension et du délire tandis qu'une rumeur affirme qu’un boucher du coin enlève les femmes pour les manger...
La Femme Canon, première bande-dessinée d’Albertine scénarisée par Germano Zullo, raconte une histoire d’amour archétypale. Dans la métaphore de la passion qui ne se renouvelle pas, l’homme et la femme canon vont de village en village et font griller la poudre au grand ébahissement des badauds. A chaque envol, le spectacle se réitère avec emphase, l’argent afflue et la femme canon est projetée à des kilomètres à la ronde. Chaque soir, alors qu’elle rentre à pied jusqu’à la caravane, son homme l’attend amoureusement et lui mitonne un plat de spaghetti pomodoro. Au mur, une photo est accrochée : la femme canon rougit d’émotion, le bonheur semble fait pour durer.
Un soir de fête populaire, alors qu’un nouveau couple est en train de se former non loin de leur caravane, la femme canon demande à son homme : « Demain, tu mettras moins de poudre dans le canon. D’accord ? ».
Le lendemain , la femme canon ne revient pas. Son costume de spectacle gît quelque part dans la forêt sous le regard houleux d’un hibou. Pour l’homme commence l’expérience de la solitude, de l’absence, de l’incompréhension et du délire tandis qu'une rumeur affirme qu’un boucher du coin enlève les femmes pour les manger...