Aux confins de la galaxie dérive une planète artificielle, Le Livre, dont la fonction est de conserver, tout au long de ses interminables galeries que parcourent les marques-pages, l’histoire de toutes les Terre qui composent la Protée. Ces déplacements ne sont cependant pas sans risques : en témoignent les fantômes errant dans les profondeurs du Livre, voyageurs imprudents ou intelligences artificielles. Je m’appelle Gabriel Goggelaye et je vis bien longtemps avant qu’on ne découvre Le Livre. Pour moi, il y a une Terre et une seule. Des personnages fantomatiques, il m’arrive d’en voir. Certains obéissent à la Voix, d’autre pas. En face de mon bureau, il y a une fenêtre, et derrière cette fenêtre, il n’y a rien. Un jour, je briserai l’une des vitres et je pénétrerai dans ce lieu qui n’existe pas.
Auteur culte des années 1970-80, récompensé par deux Grand Prix de la SF Française, Dominique Douay revient avec ce qui sera peut-être son roman majeur. Visionnaire comme un Robert Charles Wilson, intime comme un Patrick Modiano, hanté par Philip K. Dick — un très grand roman.
Aux confins de la galaxie dérive une planète artificielle, Le Livre, dont la fonction est de conserver, tout au long de ses interminables galeries que parcourent les marques-pages, l’histoire de toutes les Terre qui composent la Protée. Ces déplacements ne sont cependant pas sans risques : en témoignent les fantômes errant dans les profondeurs du Livre, voyageurs imprudents ou intelligences artificielles. Je m’appelle Gabriel Goggelaye et je vis bien longtemps avant qu’on ne découvre Le Livre. Pour moi, il y a une Terre et une seule. Des personnages fantomatiques, il m’arrive d’en voir. Certains obéissent à la Voix, d’autre pas. En face de mon bureau, il y a une fenêtre, et derrière cette fenêtre, il n’y a rien. Un jour, je briserai l’une des vitres et je pénétrerai dans ce lieu qui n’existe pas.
Auteur culte des années 1970-80, récompensé par deux Grand Prix de la SF Française, Dominique Douay revient avec ce qui sera peut-être son roman majeur. Visionnaire comme un Robert Charles Wilson, intime comme un Patrick Modiano, hanté par Philip K. Dick — un très grand roman.