"Le visage des Cours est complexe.
Sans ‘histoire écrite’ et tissé de secrets, de rites, de complots. Un lacis d’obligations contraires, de nasses, de pièges. Où le mensonge est une arme, et le mystère un bouclier. Derrière son énigme, le Peuple de Féerie cache un cœur trouble, qu’il n’a cure de rendre intelligible. Au contraire. Ici, toujours, les routes servent davantage à perdre qu’à guider. C’est déjà, en soi, un défi que de décrypter nos voies. Mais le seul fait d’entreprendre ce que nous avons entrepris est, aussi, faire œuvre interdite.
Certains nous la reprocheront, même parmi ceux qui, comme nous, ont choisi la voie de Seuil. On ne prend pas le risque de dévoiler les enchantements de Tir-na-nOg ou de Dorcha sans en payer le prix. Mais au-delà de nos voiles, de nos ruses, de nos cruautés... nous devons enfin savoir, oui, comme le disait Elzeriad, ‘ce qu’il en est, au final, de notre monde’.
La Féerie est un piège. Un piège, Morgane, y compris pour nous. À la fin, même cela, ou surtout cela, devra être renoncé, et dissout.
K."
Léa Silhol, cartographe émérite ès "envers du monde", accompagne l'écrivaine Elisabeth Massal dans le labyrinthe d'une bibliothèque d'ombres et de murmures ; pour déchiffrer au spectrographe et au scalpel les carnets interdits de la "Trame". Ce premier Vertige s'exerce à démêler, aux côtés du barde Kelis, les écheveaux des Cours de Vertigen, des jours d'Aana aux batailles pour Erin, de la Chute de Tréaga aux pactes de Dorcha, jusqu'au bris des royaumes fae, et la venue des temps de Seuil, tels que relatés dans les romans La Sève et le Givre et La Glace et la Nuit.
"Le visage des Cours est complexe.
Sans ‘histoire écrite’ et tissé de secrets, de rites, de complots. Un lacis d’obligations contraires, de nasses, de pièges. Où le mensonge est une arme, et le mystère un bouclier. Derrière son énigme, le Peuple de Féerie cache un cœur trouble, qu’il n’a cure de rendre intelligible. Au contraire. Ici, toujours, les routes servent davantage à perdre qu’à guider. C’est déjà, en soi, un défi que de décrypter nos voies. Mais le seul fait d’entreprendre ce que nous avons entrepris est, aussi, faire œuvre interdite.
Certains nous la reprocheront, même parmi ceux qui, comme nous, ont choisi la voie de Seuil. On ne prend pas le risque de dévoiler les enchantements de Tir-na-nOg ou de Dorcha sans en payer le prix. Mais au-delà de nos voiles, de nos ruses, de nos cruautés... nous devons enfin savoir, oui, comme le disait Elzeriad, ‘ce qu’il en est, au final, de notre monde’.
La Féerie est un piège. Un piège, Morgane, y compris pour nous. À la fin, même cela, ou surtout cela, devra être renoncé, et dissout.
K."
Léa Silhol, cartographe émérite ès "envers du monde", accompagne l'écrivaine Elisabeth Massal dans le labyrinthe d'une bibliothèque d'ombres et de murmures ; pour déchiffrer au spectrographe et au scalpel les carnets interdits de la "Trame". Ce premier Vertige s'exerce à démêler, aux côtés du barde Kelis, les écheveaux des Cours de Vertigen, des jours d'Aana aux batailles pour Erin, de la Chute de Tréaga aux pactes de Dorcha, jusqu'au bris des royaumes fae, et la venue des temps de Seuil, tels que relatés dans les romans La Sève et le Givre et La Glace et la Nuit.