On revient toujours au pays où l’on est né. Cette boutade pourrait s’appliquer à cet ouvrage de Claude Jasmin. Nous voici plongés en plein cœur du quartier Villeray, ce lieu presque mythique où l’auteur a bâti une bonne partie de son œuvre littéraire.
Le jeune Jasmin y fait son apprentissage de la vie, au milieu des siens, avec pour horizon les petits commerces de quartier, comme cette blanchisserie du Chinois peu loquace, ce restaurant, fierté du père, un homme puritain aux valeurs bien de son temps, ou cette quincaillerie où travaille la trop entreprenante Anita. Les ruelles, véritables terrains de jeux, sont peuplées d’enfants pas toujours sages, de chats de gouttière, de rats affamés, de moineaux servant de cibles aux frondes des gamins.
C’est l’époque des cinémas de quartier, qui ont pour noms suaves Château, Empire, Royal ou Rivoli, des processions de la Fête-Dieu, des fanfares, des batailles rangées entre deux bandes rivales, des folles randonnées à bicyclette, de la découverte de l’amour à travers les regards des filles. La Deuxième Guerre mondiale vient d’éclater en Europe tandis qu’ici, la gendarmerie royale se lance à l’assaut de la Casa d’Italia, rue Jean-Talon...
Claude Jasmin nous présente des personnages attachants et dignes malgré les difficultés inhérentes à leur modeste condition sociale. C’était bien avant la Révolution tranquille, le boum économique de l’après-guerre et la libération des mœurs. Mais le jeune Jasmin finira néanmoins par franchir la frontière et par atteindre sa pleine maturité, non sans avoir dû briser quelques cordons et fait verser beaucoup de larmes !
On revient toujours au pays où l’on est né. Cette boutade pourrait s’appliquer à cet ouvrage de Claude Jasmin. Nous voici plongés en plein cœur du quartier Villeray, ce lieu presque mythique où l’auteur a bâti une bonne partie de son œuvre littéraire.
Le jeune Jasmin y fait son apprentissage de la vie, au milieu des siens, avec pour horizon les petits commerces de quartier, comme cette blanchisserie du Chinois peu loquace, ce restaurant, fierté du père, un homme puritain aux valeurs bien de son temps, ou cette quincaillerie où travaille la trop entreprenante Anita. Les ruelles, véritables terrains de jeux, sont peuplées d’enfants pas toujours sages, de chats de gouttière, de rats affamés, de moineaux servant de cibles aux frondes des gamins.
C’est l’époque des cinémas de quartier, qui ont pour noms suaves Château, Empire, Royal ou Rivoli, des processions de la Fête-Dieu, des fanfares, des batailles rangées entre deux bandes rivales, des folles randonnées à bicyclette, de la découverte de l’amour à travers les regards des filles. La Deuxième Guerre mondiale vient d’éclater en Europe tandis qu’ici, la gendarmerie royale se lance à l’assaut de la Casa d’Italia, rue Jean-Talon...
Claude Jasmin nous présente des personnages attachants et dignes malgré les difficultés inhérentes à leur modeste condition sociale. C’était bien avant la Révolution tranquille, le boum économique de l’après-guerre et la libération des mœurs. Mais le jeune Jasmin finira néanmoins par franchir la frontière et par atteindre sa pleine maturité, non sans avoir dû briser quelques cordons et fait verser beaucoup de larmes !