"Ma pote Sandrine Beau et moi, on a imaginé un plan dément et convivial en ce dimanche Halloweenesque. Si vous voulez, vous avez le droit de refuser, on ne sera pas fâchées du tout . Si vous voulez vous pouvez accepter, aussi.L'idée : écrire 7 nouvelles sous forme de recueil. Le thème : 7 familles face à l'arrivée au pouvoir d'un parti liberticide.Voilà. Vous savez tout.Ah, non ! Pourquoi vous ? Parce qu'on s'est fait un casting et qu'on aime toutes les deux ce que vous faites. Et toc."Voilà le mail que Séverine Vidal a envoyé à Agnès Laroche, Clémentine Beauvais, Anne-Gaëlle Balpe, Annelise Heurtier et Fanny Robin qui ont toutes accepté de se lancer dans cette aventure un peu folle.C'était une bonne idée, non?« On n’a rien vu venir » est un roman à 7 voix destiné aux enfants de 10 ans et plus. En 7 chapitres, il décrit, à travers le regard de 7 familles, l’arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » et les mesures radicales qui s’ensuivent.7 auteurs, 7 chapitres, 7 facettes de la politique extrémiste d’un parti qui s’est fait discrètement sa place et pour qui la plupart ont voté, parce que ce qu’il disait avait l’air si bien… Un texte qui montre, avec des mots adaptés à son public, les dégâts que peut produire la propagande démagogique, lorsqu’« on n’a rien vu venir ».Pourquoi ce roman, politiquement incorrect, les auteurs ont-ils décidé de l’écrire pour les plus jeunes lecteurs, qui ne votent pas encore ? Parce que c’est eux qui voteront demain, parce que, dès aujourd’hui, ils peuvent influencer le vote des adultes, de leurs parents. Parce qu’ils sont la conscience politique de demain.Ce texte engagé est accessible aux plus jeunes lecteurs, dès 10 ans, jusqu’aux préadolescents, avant qu’ils n’entrent dans leur période « blasée ». Pour les sensibiliser à la question très actuelle de l’extrême-droite, à l’importance de l’engagement, du vote et, plus généralement, des choix que l’on fait dans la vie. Comme le montre ce roman d’anticipation , il est plus efficace d’agir en amont qu’essayer de recoller les morceaux. Le livre se conclut sur un épilogue qui apporte une ouverture positive : des gens ont commencé à se mobiliser et à se regrouper pour essayer de faire changer les choses. Néanmoins, le résultat de cette mobilisation n’est pas connu, on ne sait pas si ça va marcher. Et c’est peut-être ça le plus alarmant du texte : malgré l’investissement et la « résistance » des gens, qui montre qu’il reste de l’espoir, il est peut-être déjà trop tard. C’est AVANT qu’il faut s’intéresser, s’interroger, s’engager... et apprendre à lire entre les lignes.
"Ma pote Sandrine Beau et moi, on a imaginé un plan dément et convivial en ce dimanche Halloweenesque. Si vous voulez, vous avez le droit de refuser, on ne sera pas fâchées du tout . Si vous voulez vous pouvez accepter, aussi.L'idée : écrire 7 nouvelles sous forme de recueil. Le thème : 7 familles face à l'arrivée au pouvoir d'un parti liberticide.Voilà. Vous savez tout.Ah, non ! Pourquoi vous ? Parce qu'on s'est fait un casting et qu'on aime toutes les deux ce que vous faites. Et toc."Voilà le mail que Séverine Vidal a envoyé à Agnès Laroche, Clémentine Beauvais, Anne-Gaëlle Balpe, Annelise Heurtier et Fanny Robin qui ont toutes accepté de se lancer dans cette aventure un peu folle.C'était une bonne idée, non?« On n’a rien vu venir » est un roman à 7 voix destiné aux enfants de 10 ans et plus. En 7 chapitres, il décrit, à travers le regard de 7 familles, l’arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » et les mesures radicales qui s’ensuivent.7 auteurs, 7 chapitres, 7 facettes de la politique extrémiste d’un parti qui s’est fait discrètement sa place et pour qui la plupart ont voté, parce que ce qu’il disait avait l’air si bien… Un texte qui montre, avec des mots adaptés à son public, les dégâts que peut produire la propagande démagogique, lorsqu’« on n’a rien vu venir ».Pourquoi ce roman, politiquement incorrect, les auteurs ont-ils décidé de l’écrire pour les plus jeunes lecteurs, qui ne votent pas encore ? Parce que c’est eux qui voteront demain, parce que, dès aujourd’hui, ils peuvent influencer le vote des adultes, de leurs parents. Parce qu’ils sont la conscience politique de demain.Ce texte engagé est accessible aux plus jeunes lecteurs, dès 10 ans, jusqu’aux préadolescents, avant qu’ils n’entrent dans leur période « blasée ». Pour les sensibiliser à la question très actuelle de l’extrême-droite, à l’importance de l’engagement, du vote et, plus généralement, des choix que l’on fait dans la vie. Comme le montre ce roman d’anticipation , il est plus efficace d’agir en amont qu’essayer de recoller les morceaux. Le livre se conclut sur un épilogue qui apporte une ouverture positive : des gens ont commencé à se mobiliser et à se regrouper pour essayer de faire changer les choses. Néanmoins, le résultat de cette mobilisation n’est pas connu, on ne sait pas si ça va marcher. Et c’est peut-être ça le plus alarmant du texte : malgré l’investissement et la « résistance » des gens, qui montre qu’il reste de l’espoir, il est peut-être déjà trop tard. C’est AVANT qu’il faut s’intéresser, s’interroger, s’engager... et apprendre à lire entre les lignes.