Chassé de l’Ecole polytechnique dans les années 1830, Lucien Leuwen, grâce aux relations de son père, riche banquier parisien, obtient de devenir sous-lieutenant et gagne Nancy. Tandis que son régiment de lanciers entre dans la ville, il aperçoit, derrière une persienne entrouverte, une jeune femme blonde, Mme de Chasteller. Lui qui se croyait insensible à l’amour va s’éprendre d’elle et, lorsqu’une nouvelle carrière fera suite à sa vie d’officier de province, il n’oubliera pas cette passion.
Ce roman qui s’ouvre sur la délicate peinture des premiers sentiments de Lucien pour Bathilde, avant de faire place à cette comédie qu’est la politique et dont l’auteur s’amuse, Stendhal le commence en 1834, puis, après l’avoir quasiment achevé, l’abandonne sans le corriger. Lucien Leuwen est ainsi demeuré un manuscrit de travail, avec lequel les éditeurs posthumes ont pris leurs libertés. Pour la première fois, la présente édition le propose tel qu’il est, accompagné des annotations de Stendhal : jugements, repentirs ou désirs. Ainsi se découvre une œuvre en train de se faire entre le galop et la bride : entre l’écriture spontanée et le moment de l’évaluation critique.
Chassé de l’Ecole polytechnique dans les années 1830, Lucien Leuwen, grâce aux relations de son père, riche banquier parisien, obtient de devenir sous-lieutenant et gagne Nancy. Tandis que son régiment de lanciers entre dans la ville, il aperçoit, derrière une persienne entrouverte, une jeune femme blonde, Mme de Chasteller. Lui qui se croyait insensible à l’amour va s’éprendre d’elle et, lorsqu’une nouvelle carrière fera suite à sa vie d’officier de province, il n’oubliera pas cette passion.
Ce roman qui s’ouvre sur la délicate peinture des premiers sentiments de Lucien pour Bathilde, avant de faire place à cette comédie qu’est la politique et dont l’auteur s’amuse, Stendhal le commence en 1834, puis, après l’avoir quasiment achevé, l’abandonne sans le corriger. Lucien Leuwen est ainsi demeuré un manuscrit de travail, avec lequel les éditeurs posthumes ont pris leurs libertés. Pour la première fois, la présente édition le propose tel qu’il est, accompagné des annotations de Stendhal : jugements, repentirs ou désirs. Ainsi se découvre une œuvre en train de se faire entre le galop et la bride : entre l’écriture spontanée et le moment de l’évaluation critique.