De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père . Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. On n'y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l'amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l'air d'une époque dont on aura plus tard l'évocation dans Portraits-souvenir. À cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses œuvres.
De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père . Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. On n'y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l'amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l'air d'une époque dont on aura plus tard l'évocation dans Portraits-souvenir. À cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses œuvres.