« L’imagination se dessèche en voyant tout ce qui est : ou bien on se croit fou quand on s’est ému quelques instants pour ce qu’on croyait qui pouvait être. »
Caliste est un traité d’éducation des filles écrit à la fin du XVIIIe siècle dans la forme d’un roman. Une mère qui ressemble beaucoup à Mme de Charrière, très étroitement liée à sa fille Cécile, raconte tout ce qu’elle doit apprendre à celle-ci, afin qu’elle puisse espérer se marier avec l’homme qu’elle aime. Mais soudain, sans raison apparente, au cours du deuxième livre, commence une autre histoire : celle de Caliste qui a aimé hors mariage et dont la vie sera gâchée définitivement, malgré ses talents. Voilà donc pourquoi il faut donner aux jeunes filles cette éducation qu’on n’estime pas soi-même, afin de leur épargner le destin de Caliste pourtant si fascinante que Mme de Staël l’a prise pour modèle de sa « Corinne ».
Isabelle de Charrière , née dans une famille de la haute aristocratie hollandaise, est l’un des esprits les plus originaux du XVIIIe siècle.
D’une vive intelligence et d’une grande curiosité intellectuelle, parlant plusieurs langues, s’adonnant aux mathématiques et lisant les classiques, elle révèle très tôt un tempérament d’écrivaine. C’est en français, langue des élites cultivées de l’Europe du XVIIIe, qu’elle va écrire. Elle épouse, à l’âge de 30 ans, l’ancien précepteur de ses frères et entame alors véritablement sa carrière d’écrivaine, entretenant notamment une abondante correspondance avec l’écrivain Benjamin Constant.
Reflétant son engagement politique et social, sa production des années révolutionnaires pendant lesquelles elle a donné refuge à quelques aristocrates français à Neuchâtel, est particulièrement riche et variée.
« L’imagination se dessèche en voyant tout ce qui est : ou bien on se croit fou quand on s’est ému quelques instants pour ce qu’on croyait qui pouvait être. »
Caliste est un traité d’éducation des filles écrit à la fin du XVIIIe siècle dans la forme d’un roman. Une mère qui ressemble beaucoup à Mme de Charrière, très étroitement liée à sa fille Cécile, raconte tout ce qu’elle doit apprendre à celle-ci, afin qu’elle puisse espérer se marier avec l’homme qu’elle aime. Mais soudain, sans raison apparente, au cours du deuxième livre, commence une autre histoire : celle de Caliste qui a aimé hors mariage et dont la vie sera gâchée définitivement, malgré ses talents. Voilà donc pourquoi il faut donner aux jeunes filles cette éducation qu’on n’estime pas soi-même, afin de leur épargner le destin de Caliste pourtant si fascinante que Mme de Staël l’a prise pour modèle de sa « Corinne ».
Isabelle de Charrière , née dans une famille de la haute aristocratie hollandaise, est l’un des esprits les plus originaux du XVIIIe siècle.
D’une vive intelligence et d’une grande curiosité intellectuelle, parlant plusieurs langues, s’adonnant aux mathématiques et lisant les classiques, elle révèle très tôt un tempérament d’écrivaine. C’est en français, langue des élites cultivées de l’Europe du XVIIIe, qu’elle va écrire. Elle épouse, à l’âge de 30 ans, l’ancien précepteur de ses frères et entame alors véritablement sa carrière d’écrivaine, entretenant notamment une abondante correspondance avec l’écrivain Benjamin Constant.
Reflétant son engagement politique et social, sa production des années révolutionnaires pendant lesquelles elle a donné refuge à quelques aristocrates français à Neuchâtel, est particulièrement riche et variée.